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Nucléaire

Dans le domaine des technologies nucléaires, les exploitants sont confrontés aux risques d’exposition aux rayonnements d’une part, et de contamination par des produits dangereux (radioactifs et toxiques) d’autre part. Ces risques sont connus depuis le début du XXe siècle, et ont conduit au développement de nombreuses mesures de protection : atmosphère confinée, fenêtres chargées de plomb, télémanipulateurs mécaniques, etc. Ces mesures de protection sont intégrées dès la conception de la recherche nucléaire et installations industrielles, de la préparation du combustible à son élimination ou son retraitement. A partir des années 1980, les premiers projets de démantèlement ont fait apparaître de nouveaux besoins, qui ne pouvaient être satisfaits par l’utilisation de télémanipulateurs. En effet, les télémanipulateurs sont des dispositifs fixes, pas du tout flexibles, et qui ne permettent pas une distance importante entre l’opérateur humain et la zone de travail. C’est à ce moment-là que la robotique est entrée dans le jeu. Tout d’abord, une nouvelle forme de télémanipulateur a émergé, dans laquelle la transmission mécanique a été remplacée par des moteurs électriques reliés entre eux par de simples amplificateurs analogiques. Mais ces systèmes étaient encore rigides et extrêmement coûteux, en raison du petit nombre d’unités fabriquées. Dans le même temps, les chercheurs en robotique ont commencé à développer des méthodes de contrôle numérique et la télérobotique a été créé. Le domaine nucléaire se prête mal à l’automatisation, en raison de trois facteurs : la nature des procédés, les conditions environnementales et l’impératif absolu de sûreté. Pour ces raisons, de nombreuses opérations nécessitent l’intervention d’opérateurs humains, même s’ils ne peuvent s’approcher de la zone cible sans grand danger pour leur santé. Il est donc nécessaire de mettre en place des moyens techniques pour travailler à distance, sans réduire la dextérité humaine et les capacités de décision. La télérobotique à retour d’effort est essentielle pour l’industrie nucléaire, car elle permet aux opérateurs humains de contrôler les processus à distance avec une grande précision, tout en surveillant les efforts appliqués aux équipements et aux matériaux. Haption est actif dans l’industrie nucléaire depuis sa création et compte parmi les principaux fournisseurs de technologies. Nos interfaces haptiques ont fait leurs preuves et sont utilisées de manière opérationnelle pour les opérations de démantèlement et de maintenance. Ils totalisent plusieurs milliers d’heures d’utilisation et ne cessent d’augmenter, ce qui prouve leur fiabilité et leur robustesse. Nos solutions en simulation sont également largement utilisées par nos clients. Nos plugins CAO (Catia/Delmia V5™, 3DExperience™, SolidWorks™) peuvent aider en support à contrôler virtuellement le robot et simuler les interventions en amont du projet. Nous sommes disponibles pour vos demandes concernant l’utilisation de nos manipulateurs à retour d’effort dans le domaine nucléaire.
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